According to his Autobiography, the 1848 revolution in Paris prompted Mill to present his politics “under the general designation of Socialist” in the 1852 edition of Principles of Political Economy. Yet some read, in his later Chapters on Socialism, a withdrawal from this position. However, Mill’s concerns about “revolutionary socialism” did not preclude him from advocating either revolution or socialism: a “legitimate socialism”, violent only in self-defence, and which did not involve the wholesale disappearance of private property but favoured producer cooperation over state-provision, must aspire to “all of ‘liberty, equality, and fraternity’ which is capable of being realised now, and […] prepare the way for all which can be realised hereafter”.
Selon son Autobiographie, c’est la révolution parisienne de 1848 qui a incité Mill à revendiquer plus clairement la désignation de socialiste dans l’édition de 1852 de ses Principes d’économie politique. On a pu voir dans les Chapitres sur le socialisme posthumes l’abandon de cette position. Mais ses craintes à l’égard du «socialisme révolutionnaire» ne sont en opposition ni à la révolution ni au socialisme : un «socialisme légitime», violent seulement s’il doit se défendre, n’impliquant pas la disparition de toute propriété privée, préférant la coopération à la main mise de l’État, doit revendiquer tout ce qui de «liberté, égalité et fraternité» peut être réalisé dès maintenant et préparé pour plus tard.