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The education to a law of business like business training in general, has long taken the form of apprenticeship, providing transmission by imitation of the older ones, in a given professional sector. Since the sixteenth century in France, the recruitment of commercial courts filled with the most important merchants of the place, could only reinforce this practice. Jacques Savary’s Parfait Négociant (1675) perfectly reflects this situation. It is therefore in-teresting to note that one of his contemporaries, Jean Toubeau, by publish-ing Institutes du droit consulaire (1682), stands out from this attitude. While summarizing the essence of what a merchant must know in legal matters, he urges the evolution towards a training approaching that of the gradu-ates and traces perspectives towards a legal culture tinged with humanism, largely open to the World. His profession as a bookseller and his establish-ment in Bourges, the Mecca of the humanist culture of the sixteenth century which he remained admiring, certainly explain the position of the author.
La formation au droit des affaires, comme d’ailleurs la formation aux af-faires en général, a longtemps pris la forme d’un apprentissage, assurant la transmission par imitation des plus anciens, dans un secteur professionnel donné. En France, depuis le XVIe siècle, le recrutement des tribunaux de commerce garnis des plus notables marchands de la place, n’a pu que confor-ter cette pratique. Le Parfait Négociant (1675) de Jacques Savary rend clas-siquement compte de cette situation. Il est donc intéressant de remarquer qu’un de ses contemporains, Jean Toubeau, en publiant des Institutes du droit consulaire (1682), se démarque de cette attitude. Tout en résumant l’es-sentiel de ce que doit savoir un marchand en matière juridique, il pressent l’évolution vers une formation se rapprochant de celle des gradués et trace des perspectives vers une culture juridique teintée d’humanisme, largement ouverte sur le Monde. Sa profession de libraire et son implantation à Bourges, haut lieu de la culture humaniste du XVIe siècle dont il est resté admiratif, expliquent certainement les partis pris de l’auteur.
