Qu’est-ce que le bonheur ? Voilà une question centrale qui devrait préoccuper largement les humains. Or, on se rend compte que les économistes n’apportent qu’une réponse monétaire. L’argent et la consommation devraient être les seuls vecteurs d’accession au bonheur. L’acquisition de la marchandise est alors présentée comme la finalité de l’existence des humains. Et pourtant une analyse plus fine nous montre que les choses ne sont pas aussi simples. A travers deux exemples issus de recherches personnelles, seront présentées des études de cas qui mettent l’accent sur les vertus de la proximité, de la simplicité et de la décroissance.AbstractWhat is happinness? That is a central question that should widely concern human beings. We realize that economists provide merely monetary responses. Money and consumption should be the sole means of access to happinness. The acquisition of merchandise is then presented as the aim of human existence. And yet a more thorough analysis shows things not to be so simple. Through a couple of case studies taken from personal research, the author emphasizes the virtues of proximity, simplicity and ungrowth/degrowth.