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In light of the recent Paris Court of Appeals case law, in which the Court has considerably increased its review of the violation of international public policy, it is worth describing the range of tools available to the arbitrator to characterize illicit practices — and in particular, corruption — in order to fulfil the duty of guardian of international public policy that seems to have become part of the arbitrator's role. The arbitrator will approach corruption all the more efficiently if he accepts to reduce the standard of proof, to broaden the scope of admissible evidence, or even to shift the burden of proof, and to raise sua sponte issues of corruption that are not pleaded by the parties. The active role of the arbitrator in the search for corruption will lead the arbitrator, if necessary, to sanction this practice by declaring void the corrupt agreement or the contract obtained by corruption, while retaining a broad discretionary power in the application of the principle “in pari causa turpitudinis cessat repetitio” in relation to the question of potential restitution between the parties.
A la lumière de la jurisprudence récente de la Cour d'appel de Paris qui a considérablement renforcé son contrôle de la violation de l'ordre public international, il convient de décrire les outils à la disposition de l'arbitre pour caractériser l'illicéité — et en particulier la corruption — afin de remplir la mission de garant de l'ordre public international qui semble désormais peser sur ses épaules. L'arbitre appréhendera d'autant plus efficacement la corruption qu'il acceptera d'alléger le standard de la preuve, d'élargir les modes de preuve, voire d'en renverser la charge et de relever les questions de corruption sua sponte lorsqu'elles ne sont pas dans le débat. Le rôle actif de l'arbitre dans la recherche de la corruption l'amènera le cas échéant à sanctionner cette pratique en prononçant la nullité absolue du pacte de corruption ou du contrat obtenu par corruption tout en conservant un large pouvoir d'appréciation dans l'application du principe « in pari causa turpitudinis cessat repetitio » sur la question des restitutions éventuelles entre les parties.
