Acceso usuarios
Dominique Lahary
Associations in France are especially representative with regards to librarians, more so than with documentalists and archivists. In addition to the three large general associations, that is librarians, information and document professionals and archivists, there are organisations according to the type of organisation, the professional activity, the type of documents, the readership or clients or to a specific organisational mission. Whether they bring together individuals or corporations, or sometimes both, these associations, big or small, define their objectives and advancement of the professions or organisations. They represent their respective memberships and communities and use the professional values outlined in their charters. They aim to influence the decision-makers. They also promote the exchange of ideas by means of publications and meetings. They have no exclusive action or stewardship that has now been further enhanced by the numeric revolution but remain, however, distinct from unions. They will have to answer to the challenges of renewal with a new generation by identifying innovative ways for their members to express their concerns.
Le paysage associatif français se retrouve particulièrement chez les bibliothécaires, davantage que chez les documentalistes et archivistes. Aux côtés des trois grandes associations généralistes que sont celles des bibliothécaires de France, des professionnels de l’information et de la documentation et des archivistes français, on rencontre des organisations par type d’établissement, domaine professionnel, contenu documentaire, catégorie de public ou encore dédiées à une mission précise. Regroupant tantôt des personnes physiques, tantôt des personnes morales, tantôt les deux, ces associations de quelques membres à plusieurs milliers se définissent des objectifs de défense et de promotion des professions et métiers ou établissements ; elles jouent un rôle de représentation pour leurs interlocuteurs et leur communauté professionnelle et se fondent volontiers sur des valeurs professionnelles énoncées dans des chartes ou manifestes. Elles cherchent à peser sur les décideurs. Elles favorisent la réflexion et l’échange par des publications et des rencontres. Elles n’ont pas le monopole de l’expression et de la veille dont les possibilités ont été multipliées par la révolution numérique, mais demeurent uniques dans leurs fonctions de représentation et d’action, distincte de celle des syndicats. Elles auront à le relever les défis du renouvellement générationnel permanent en trouvant les formules de large participation de leurs adhérents.
