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Sylvain Bollée
The question of the right of appeal by third parties raises significant issues in the field of arbitration. Such issues relate, firstly, to the very principle of allowing a third party to bring an appeal (“tierce opposition”). As much as this does not give rise to any particular issue when the decision in question is a state decision rendered in relation to arbitration, it does raise concerns when it comes to arbitral awards. Indeed, it may be questioned whether denying third parties a right of appeal in the international field is in line with requirements of due process. Alongside general concerns as to admissibility, particular issues arise when it is an arbitrator or an arbitral institution which seeks to assert its right of appeal.
La question de l'accès des tiers aux voies de recours soulève, dans le domaine de l'arbitrage, des difficultés significatives. Ces difficultés concernent, d'abord, le principe même de l'ouverture de la tierce opposition. Autant celle-ci ne soulève pas de problèmes majeurs lorsque la décision attaquée est une décision étatique rendue en matière d'arbitrage, autant il en va autrement dans le cas des sentences arbitrales. On peut s'interroger, en effet, sur la conformité aux exigences du procès équitable de la fermeture de la tierce opposition en matière internationale. Les difficultés concernent, ensuite, la détermination des tiers autorisés à exercer une tierce opposition. Aux interrogations générales qui se présentent sur le terrain de la recevabilité, viennent s'ajouter des problèmes particuliers lorsque c'est un arbitre ou une institution d'arbitrage qui entend agir en tierce opposition.
