Interprétant l’épisode de Sakiet comme le détonateur d’une crise dont les conséquences pouvaient être très dangereuses, l’Italie s’activa immédiatement en tentant une « action de détente » auprès des gouvernements de Paris et de Tunis. Les efforts italiens furent toutefois dépassés par l’offre de « bons offices » anglo-américains. Bien que tenue à l’écart de l’action diplomatique de Washington et Londres, l’Italie suivit avec attention le déroulement de la mission de bons offices, se déclarant disponible pour exercer une fonction de raccord entre les États-Unis et la France, dont le gouvernement lui paraissait de plus en plus faible