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Christien Klaufus
This article explores how the urban poor use global flows of people, goods and ideas as resources to counter the stigma of poverty, focusing on home improvement activities in Ecuadorian informal settlements. Whereas urban poverty is usually associated with deficient housing and slums, the article describes how residents of informal settlements use imported architectural designs and cosmopolitan facilities to improve their homes. It is argued that the mobility of cultural products offers the urban poor potential resources to achieve higher levels of social prestige and wellbeing, thereby analytically connecting the notion of symbolic mobility to current poverty debates. Résumé Afin d'examiner comment les habitants pauvres des villes exploitent les flux mondiaux de populations, de biens et d'idées pour échapper à la marque de la pauvreté, cet article s'intéresse aux améliorations réalisées dans les habitats informels en Équateur. On associe souvent la pauvreté urbaine à des taudis ou logements insalubres, mais les occupants des habitats informels utilisent des concepts architecturaux importés et des installations cosmopolites pour améliorer leur maison. L'analyse montre que la mobilité des produits culturels procure à la population urbaine pauvre des ressources qui lui permettent d'élever ses niveaux de prestige social et de bien-être, établissant ainsi un lien entre la notion de mobilité symbolique et les débats actuels sur la pauvreté.
