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Work on film and the city is still in its infancy for Africa. To my knowledge, there is little research on the way that film has contributed to promoting the image of African cities. This article aims to help fill this gap. In doing so, it draws on Giuliana Bruno's observations on the close relationship between cinema and mass tourism. The article reviews existing literature on cinema and urban Africa. It then explores ways in which Cape Town was represented on film before the ending of apartheid in 1994 and the subsequent rapid rise of the city as a mass tourist destination, international film location and centre of a local film industry. A number of films about the city have since been made for tourists and sold as DVDs or aired on the likes of the Travel Channel. They predictably construct Cape Town as a desirably ‘unique’ and exotic, yet sufficiently safe and ‘vibrant’, city of the imagination. Through close analysis of a typical local travelogue, this article analyses how film language is deployed to this end in the context of Cape Town's apartheid past, the reality of extensive poverty, disease and violence in the present, and dystopian imagery in a growing number of locally made films. Résumé Les travaux sur le cinéma et la ville ne font que débuter à propos de l'Afrique. Rares sont, semble-t-il, les études sur la manière dont la production de films a aidéà promouvoir l'image des villes africaines. Cherchant à combler cette lacune, l'article part des observations de Giuliana Bruno sur le rapport étroit entre cinéma et tourisme de masse. Il revient d'abord sur la littérature consacrée au cinéma et à l'Afrique urbaine. Il explore ensuite les représentations filmiques du Cap avant la fin de l'apartheid en 1994, donc avant l'avènement rapide de la ville en tant que destination touristique courue, site de tournage international et centre d'une industrie cinématographique locale. Depuis, plusieurs films touristiques ont été tournés sur la ville et vendus en DVD ou diffusés sur des chaînes comme Travel Channel. Bien entendu, Le Cap y est présenté comme une ville rêvée, alliant un intérêt ‘unique’ et exotique à un degré suffisant de sécurité et d' ‘effervescence’. En analysant de près un documentaire de voyage typique de la production locale, l'article étudie comment le langage filmique est utiliséà cette fin dans le cadre du passé d'apartheid du Cap, de sa réalité actuelle de grave pauvreté, maladie et violence, et d'une imagerie dystopique dans un nombre croissant de films réalisés sur place.
