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John R. Logan, Yiping Fang, Zhanxin Zhang
Like income inequality, housing inequality in urban China is strongly affected by state policies that give preferential treatment to insiders. In this case, the key policies are related to their residence status, which involves not only their migration history but also their legal position. Using data from the Chinese census of 2000 for eight large cities, this study shows how residence status affects access to various pathways to housing. In addition to the well-known marginal housing situation of the recent ‘floating population’, it documents surprising advantages for migrants with urban registration status and persistent disadvantages for rural migrants regardless of how long they have lived in the city. Résumé Comme l’inégalité de revenu, l’inégalité de logement dans les villes chinoises est nettement affectée par les mesures étatiques qui privilégient les résidents en place. En l’occurrence, les politiques déterminantes s’attachent au statut de résidence, ce qui recouvre à la fois l’historique migratoire des individus et leur situation juridique. À partir des données du recensement chinois de 2000 dans huit grandes villes, l’étude montre comment le statut de résidence influe sur l’accès aux différents canaux conduisant à un logement. Outre la condition de logement marginale bien connue de la «population flottante» récente, sont exposés les surprenants atouts des migrants qui sont enregistrés comme urbains, et les inconvénients persistants que rencontrent les migrants ruraux quelle que soit la durée pendant laquelle ils ont vécu dans la ville.
