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Ronan Ciréfice
Las «fake news», o noticias falsas, se han convertido en una pesadilla para los Estados. Los ejemplos se multiplican: manipulaciones de elecciones en Estados Unidos y en Cataluña, desinformación a gran escala durante el referéndum sobre el Brexit o durante el plebiscito sobre el Acuerdo de Paz en Colombia. Si bien es cierto que el fenómeno no es nuevo, no cabe duda que con el uso cada vez mayor de las tecnologías de la información, su alcance es global y sus repercusiones imprevisibles. La respuesta jurídica que debe darse tampoco resulta clara. Una posible pista la ha dado la Unión Europea, con el establecimiento en noviembre de 2017 de un Grupo de Expertos de Alto Nivel para impedir la propagación de información falsa y, por consiguiente, la probable adopción de una legislación europea en la materia. Pero al mismo tiempo, esos avances legislativos deben hacernos pensar sobre la necesidad, o no, de regular jurídicamente el tema.
Fake news has become a nightmare for the States. Various are the examples: manipulations of elections in the United States and Catalonia, disinformation on a large scale during the referendum on Brexit or during the plebiscite on the Peace Agreement in Colombia. While it is true that the phenomenon is not new, there is no doubt that with the increasing use of information technologies, its scope is global and its repercussions unpredictable. The legal response that must be given is not clear either. A possible clue has been given by the European Union, with the institution in November 2017 of a Group of High Level Experts to prevent the spread of false information and, consequently, the probable adoption of European legislation on the matter. But at the same time, these legislative advances should make us think about the need, or not, to legally regulate the issue.
Les «fake news», ou fausses nouvelles, sont devenues un cauchemar pour les États. Les exemples se sont multipliés: manipulations d'élections aux États-Unis et en Catalogne, désinformation à grande échelle lors du référendum sur le Brexit ou lors du plébiscite sur l'Accord de paix en Colombie. S'il est vrai que le phénomène n'est pas nouveau, il ne fait aucun doute qu'avec l'utilisation croissante des technologies de l'information, sa portée est mondiale et ses répercussions imprévisibles. La réponse juridique qui doit être donnée n'est pas claire non plus. Un indice possible a été donné par l'Union européenne, avec l'institution en novembre 2017 d'un groupe d'experts de haut niveau pour empêcher la diffusion de fausses informations et, par conséquent, l'adoption probable d'une législation européenne en la matière. Mais en même temps, ces avancées législatives devraient nous faire réfléchir sur la nécessité, ou non, de réglementer légalement la question.
