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Rosario de Andrés
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Madrid, España
Madrid, España
In this paper, we investigate the adoption of sustainable olive growing practices in relation with the possible impacts of the recent EU CAP reform 2014-20 on diverse olive farming systems, taking Southern Spain as a representative case study. The analysis uses statistical methods and a Positive Mathematical Programming (PMP) model calibrated with the neutral procedure. The PMP model compares the situation of the average olive farm in the baseline year with its position in a simulated year considering two policy scenarios: 1) all production systems are under CAP green payments, 2) only organic and integrated systems are under CAP green payments. Simulations show that for scenario I there is no variation in the area under the different farming systems with respect to the baseline year, nor in the gross-margin-before-aid. Subsidies increase slightly because agricultural policy does not consider the reduction for modulation included in the baseline year. In contrast, in scenario II, areas under integrated and organic farming increase to the detriment of conventional farming. It can be concluded that the distribution rules for green payments set out in the new CAP do not incentivize the adoption of integrated and organic farming. However, alternative policy options, allowing the implementation in the olive sector of environmental measures equivalent to the green schemes implemented in annual crops, could bring about additional positive effects in terms of redistribution of aid from less to more environmentally friendly farming practices. This outcome would contribute to both better rewarding the public goods generated through this public aid and boosting the legitimacy of the CAP transfers.
Le but de ce travail est d’explorer la relation entre l’adoption de pratiques durables en oléi- culture et les possibles impacts de la récente réforme de la PAC 2014-2020 sur les divers systèmes de production oléicole, en choisissant le Sud de l’Espagne pour une étude de cas représentatif. Dans cette analyse, seront utilisés des méthodes statistiques et un modèle de Programmation mathématique positive (PMP), calibré par la procédure neutre. Le modèle PMP compare la situation de l’exploitation oléicole moyenne dans une année de base avec sa position dans une année retenue pour la simulation, suivant deux scénarios politiques :1) tous les systèmes de production s’inscrivent dans les paiements verts de la PAC, 2) seuls les systèmes biologiques et intégrés s’inscrivent dans les paiements verts de la PAC. Les simu- lations montrent que dans le scénario 1, aucune variation n’intervient par rapport à l’année de base ni au niveau des superficies cultivées selon les différents systèmes de production ni au niveau de la marge brute standard. Une légère augmentation des aides est observée, car la politique agricole ne considère pas la réduction pour la modulation dans l’année de base.
Par contre, dans le scénario 2, les superficies cultivées selon le mode de production intégré et biologique augmentent au détriment des systèmes conventionnels. Il est possible de conclure que les règles de distribution pour les paiements verts, établies par la nouvelle PAC n’encouragent pas l’adoption de systèmes de production intégrée ou biologique, Cependant, des options de politiques alternatives, permettant d’appliquer dans le secteur oléicole les mesures environnementales équivalentes aux schémas verts réalisés pour les cultures an- nuelles, pourraient produire des effets positifs en termes de redistribution des aides, des pra- tiques agricoles les moins respectueuses de l’environnement aux plus respectueuses. Un tel résultat impliquerait une meilleure rétribution des biens publics générés à travers ces aides publiques et un renforcement de la légitimité des transferts de la PAC.
