Philosophical teaching seen in the mirror of the « baccalauréat ». - It would be unfair to conclude that philosophy is the reign of the arbitrary and subjectivism directly from the fact that there are some very low grades in philosophy papers for the « baccalauréat » and great disparities between the gradings of the examiners or that average marks are not very good. Before judging further thought must be given to the choice of subjects, the guarantees taken by examiners and one must ponder over reasons for failure in philosophy in the light of current research about the didactics of philosophy.
II y a, à l'écrit, dans toutes les séries du baccalauréat général et du baccalauréat technologique, une épreuve de philosophie, affectée de coefficients variables suivant les séries. Venant après les instructions ministérielles de 1925, demeurées sans une ride malgré les années, la circulaire du 4 novembre 1977, a réaffirmé l'absolue nécessité de la dissertation philosophique, eu égard aux fins poursuivies par l'enseignement philosophique. C'est souvent de l'opinion livrée en toute ingénuité, qui apparaît dans les premières dissertations de l'année. Passe-t-on des premiers exercices à la copie de baccalauréat censée permettre d'apprécier les effets scolaires de l'enseignement philosophique, que l'on s'aperçoit, avec une inquiétude susceptible de se tranformer en malaise, que les travaux des élèves se situent souvent en-deçà de ce qui est requis pour mériter la moyenne. Faut-il tirer de l'existence de notes très basses en philosopie, de la possibilité de grands écarts de notation entre correcteurs et de notes moyennes peu élevées, la conclusion que subjectivisme et arbitraire régnent en philosophie ? On ne peut répondre à semblable question que par un examen serré des règles qui président au choix des sujets, des garanties dont s'entoure la notation au baccalauréat, et du rapport établi par les correcteurs entre la note chiffrée et l'annotation qui explicite les attendus du jugement. chir sur la notation des copies est aussi, et dans le même mouvement, s'interroger sur les causes d'échec en philosophie et ouvrir vers les recherches en cours sur les exercices d'accompagnement à la dissertation, dont témoigne l'installation récente à l'INRP d'un groupe de travail sur la didactique en philosophie, conduit par Françoise Raffin.