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Georges Snyders
I am grateful to INRP who publishes an extract of an unclompated study which I hope to achieve on student's joy.
I devoted three books to the study or pupils joy, before focusing on university students joy and especially in this publication, on the pleasure provided by culture.
I think that educational researchers must be aware of the two sides of school life : on the one hand they must wonder about students failure and all things which impede their progress (this has been done for years so that educational sciences often seem specialised in underachieve- ment) ; on the other hand success and pleasure must be enhanced because success helps to understand and compensate for failure.
University must prepare students for vocational competition in the Japanese style. But those few years spent in colleges or « Grandes Ecoles » which are of major importance because they are the transition to adult life, how can they contribute to a happy life ? I hope that my endeavour to make students happy will be continued and developed.
Je remercie la Revue Française de Pédagogie de publier un fragment d'une étude, en partie déjà rédigée, en partie encore en élaboration ou plutôt en projet, en rêve — sur la joie des étudiants. Après avoir consacré trois livres à la joie des élèves (1), j'ai voulu poser la question de la joie des étudiants, en particulier (et c'est ce passage qui a été choisi pour la publication) les agréments qui proviennent plus directement de leur culture.
Je pense que les sciences de l'éducation ont à tenir les deux bouts de la chaîne : d'une part s'interroger sur les obstacles, les échecs des élèves et des étudiants, tout ce qui rend leurs progrès si difficiles, problèmes qui ont été très longuement envisagés, au point que sciences de l'éducation devient souvent synonyme de traitement des élèves en difficulté ; mais aussi les cas de réussite et de plaisir car, pour une grande part, c'est à partir des succès qu'on peut comprendre et soutenir les échecs. L'enseignement supérieur doit rendre les étudiants aptes à briller dans les professions où ils se montreront « compétitifs avec les Japonais » ; mais aussi ces quelques années passées en Fac ou dans les Grandes Écoles, peu nombreuses évidemment au regard du temps proprement scolaire mais capitales parce qu'elles signifient l'entrée dans tous les secteurs de la vie, comment peuvent-elles contribuer, pour toute l'existence, à la joie de vivre ? J'espère que mon effort sur ce plan trouvera des successeurs pour le poursuivre et l'amplifier.
