Breton d’origine alsacienne, le vice-amiral Antoine Schwérer (1862-1936) est l’un des acteurs de la controverse autour de la Jeune école, un commandant de canonnières sur le front en 1915 et le plus proche conseiller d’un grand ministre de la Marine, le contre-amiral Lacaze (1915-1917). Dans une seconde vie, il milite à l’Action française, dont il prend la présidence en 1930 et au sein de laquelle il combat ardemment la condamnation pontificale de 1926.