The article takes the 2004 Summit of the Americas as the starting point to examine the ongoing issues regarding migration, security and mobility rights within a North American context. It argues that since 11 September 2001, a distinctive racist internationalism has amplified the exclusionary logic of North American regionalism with respect to the mobility of people. The article considers the relevance of migration to illuminating the interplay between security, international politics and domestic politics. Domestic security measures instituted in the wake of September 11 and the revived debate regarding national borders at the North American regional level have had a significant impact on rights of mobility, particularly movement across borders, and underscore the limitations of citizenship in the face of the racialized security threat of terrorism. Rather than ceasing to be relevant, national borders are assuming a new importance in the early twenty-first century in the context of revitalized discourses that posit immutable differences between peoples of the West and of the East.
Commencement avec le Sommet des Amériques de 2004, cet article examine les questions courantes sur les droits de migration, de sécurité et de mobilité dans le contexte nord-américain. L’auteur fait valoir que depuis le 11 septembre 2001, un internationalisme raciste particulier a amplifié la logique limitative du régionalisme nord-américain en ce qui concerne la mobilité des personnes. L’auteur étudie la pertinence de la migration pour illuminer l’action réciproque de la sécurité, de politiques internationales et nationales. Les mesures de sécurité nationales mises en place à la suite des attentats du 11 septembre et l’intensification du débat sur les frontières nationales au niveau régional en Amérique du Nord ont eu de sérieuses incidences sur les droits de mobilité, surtout sur les mouvements à la frontière, et met en évidence les limitations des citoyens face à la menace de terrorisme racialisée pour la sécurité. Au lieu de perdre leur pertinence, les frontières prennent une nouvelle importance au début du XIX siècle dans e le contexte de discours revitalisés posant comme postulat les différences inaltérables entre les populations de l’Occident et de l’Orient.