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En surface, la division politique et culturelle entre le Québec et l'Ouest canadien semble très grave. Toutefois, pour Barry Cooper, le sérieux de la situation a été grandement exagéré. À travers une analyse du rapport de Lord Durham, Cooper démontre pourquoi le Québec ne se séparera pas et que dans le cas, où un jour, il deviendrait indépendant, cela ne ferait aucune différence pour le Canada. La réalité politique, économique et d'affaires ne laisse pas entrevoir le même fossé. Le Québec a enregistré d'énormes succès au sein de la Fédération en jouant le jeu d'une société libérale. Or, pour que le Québec devienne vraiment une menace pour le Canada, il faudrait qu'il se transforme en société non-libérale. Il n'y a aucun indice qu'une telle transformation est en place. Par conséquent, la menace des souverainistes est exagérée.
Cultural conflict in liberal societies always looks much more serious than it ever actually becomes. Certainly the cultural conflict between Québec and western Canada looks grave indeed. One could say as much, however, about the cultural conflict between the west and the east, and the east, in the eyes of westerners, includes Québec. Indeed, the east occupies the same symbolic space in the mythology of the west as English-Canada does in Québec. The political reality — to say nothing of economics and business — is another matter. It is characterized in liberal societies as a realm of negotiation and compromise, of deal-making. Québec has enjoyed enormous success in its political achievements and will doubtless continue to do so. The only conditions under which Québec could seriously threaten Canada's political stability would entail a transformation of a liberal society in that province into a hostile and distinctly anti-liberal one. There is no evidence that such a transformation is under way. Accordingly, threats by sovereignists are, and will continue to be, a strenuous and assertive form of bargaining.
