Robert Hazell, Bob Morris
Th e modern monarch has no political power. The Queen’s personal prerogatives — the power to appoint the Prime Minister; to summon and dissolve parliament; and to give royal assent to bills — have been almost entirely extinguished. In exercising these powers, the monarch no longer retains any eff ective discretion.
What remains of monarchy are symbolic ‘high’ state ceremonial, and head of state representative duties. However, the Queen also has other important, non-constitutional functions: to symbolise national identity; provide stability in times of change; and encourage public service. These functions can be analysed by looking at four features of the modern monarchy’s role: the national monarchy, the international monarchy, the religious monarchy, and the welfare or service monarchy. Does the monarchy’s wider role mitigate the loss of discretion in terms of its ‘hard’ constitutional functions? The monarchy will undergo further change as it responds to external pressures, including from the 15 realms, and the diff ering preferences of individual monarchs. Although at present the public and media remain fi rmly pro-monarchy, this should not be taken for granted: the media are fi ckle, and their persistent invasions of privacy remain one of the greatest threats to the future of the monarchy.
Le monarque moderne n’a pas de pouvoir politique. Les prérogatives personnelles de la Reine, c’est-à-dire le pouvoir de nommer le premier ministre, de convoquer et de dissoudre le Parlement et de donner la sanction royale aux projets de loi, ont presque entièrement été abolies. En exerçant ces pouvoirs, le monarque ne conserve plus de discrétion réelle.
Ce qui reste de la monarchie sont les plus hautes fonctions symboliques et cérémonielles et des fonctions de représentant de chef d’État. Cependant, la Reine a également d’autres devoirs importants qui ne sont pas rattachés à la Constitution : servir de symbole d’identité nationale, assurer la stabilité en période de changement et encourager le service public.
On peut faire l’analyse de ces fonctions en examinant quatre caractéristiques du rôle moderne de la monarchie : la monarchie nationale, la monarchie internationale, la monarchie religieuse et la monarchie du bien- être ou de service. Le rôle plus large de la monarchie atténue-t-il la perte de discrétion sur le plan de ses fonctions constitutionnelles « dures »? La monarchie subira d’autres changements au fur et à mesure qu’elle réagit aux pressions extérieures, y compris de la part des 15 royaumes, ainsi que les diff érentes préférences des monarques individuels. Bien que le public et les médias demeurent fermement monarchistes, ceci ne devrait pas être tenu pour acquis : les médias sont inconstants et leurs atteintes continuelles à la vie privée demeurent une des plus grandes menaces pour l’avenir de la monarchie.