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The power of dissolution has undoubtedly evolved over the past century. Through its tactical use, it has nowadays become an important party weapon leading to a great concentration of power in the hands of the Prime Minister both in the UK and in Greece. The present article, by comparing the Greek and British systems, tries to evaluate the effectiveness of the Fixed-term Parliaments Act, which was passed in 2011 by the UK Parliament as a response to the abusive recourse to dissolution, and also explain why it is preferable to other alternatives, namely the Swedish system. Finally, the article proposes transplanting the Act into the Greek constitutional system in order to limit the actual powers of the Prime Minister and thus devise new checks over the executive power appropriate for the new political reality of coalition governments.
Le pouvoir de dissolution a indiscutablement évolué au siècle dernier. Par l'usage tactique qui en est fait, il s'est transformé maintenant en une arme partisane redoutable qui aboutit à une forte concentration de pouvoir entre les mains du Premier ministre en Grande-Bretagne et en Grèce. Le présent article, comparant les systèmes grec et britannique, essaie d'évaluer l'efficacité de la loi sur le mandat fixe de la Chambre des Communes (Fixed-term Parliaments Act) adoptée en 2011 par le Parlement britannique en réponse au recours abusif à la dissolution et explique pourquoi ce système est préférable à d'autres, notamment au système suédois. Finalement, l'article propose que cette loi soit transposée dans le système constitutionnel grec afin de limiter les pouvoirs actuels du Premier ministre et d'imaginer donc de nouveaux contrôles du pouvoir exécutif, adaptés à la nouvelle réalité politique des gouvernements de coalition.
