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Renzo Guolo
Toute organisation socioreligieuse est l’objet d’un procès de transformation du à l’interaction sociale. Le rapport avec le milieu environnant est, en effet, très important dans la détermination de la nature des changements. La confrérie sénégalaise muride, qui adhère avec souplesse aux replis de la réalité sociale est survécue jadis a de graves crises, démontre une extraordinaire capacité d’adaptation même au cours dés procès migratoires. Mais elle n’est pas tout à fait indemne des tensions que ces procès mêmes provoquent dans son organisations socioreligieuse. La comparaison avec l’expérience de la modernité occidentale et dé la sécularisation, la difficulté des spécialistes du sacré, les marabouts, dans la légitimations de leur rôle dans le nouveau contexte, la baisse du contrôle social et l’apaprition de nouvelles dimensions de l’appartenance, des relations conflictuelles avec les autres composantes de la communauté islamique ; ce sont des facteurs qui démontrent que l’expérience migratoire en Occident, relativement au cas analysé en Italie, peut amorcer un défi que peut mettre à l’épreuve la tenue de cette confrérie qui s’est depuis toujours caractérisée par sa souplesse et sa capacité d’adaptation.
