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Rich... and less rich : What about university reproduction function ? - We call rich students those who are allotted — by birth chance — the benefice of culture and stimulating familial background. The others are less rich. Is it possible to perceive this richness or poverty among university « clientele » ? The authors try to answer this question.
Le titre peut laisser présager une approche purement économique du problème envisagé. Il n'en est rien ! Dans notre esprit, la richesse d'un individu — et d'autant plus s'il est étudiant — réside dans tout le bagage culturel et social qu'il peut véhiculer avec lui. Ainsi, « riches » seront ces étudiants qui, par le hasard de la naissance, auront pu bénéficier de cet apport non mesurable quantitativement que sont la culture, la stimulation et l'environnement familial. Par la force des choses, les « moins riches » seront les autres ! Est-il possible de percevoir cette richesse ou cette pauvreté alors que l'on se trouve sur les bancs de l'université ? Nous allons tenter d'y répondre. Nous utiliserons, dans notre démarche, l'analyse fac- torielle des correspondances ainsi que des tableaux synthétiques qui pourraient peut-être donner l'idée d'une conception manichéiste du problème (1). Il n'en est rien. Ceux qui analysent couramment les plans factoriels auront tôt fait de remettre la relativité là où elle est nécessaire, tout en gardant cependant le message apparent ou caché qui se trouve dans notre propos.
