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This article examines how the liberalism advent placed in the heart of the socialist reorganizations the questions of gender and sexuality. In front of various orders, women of the post-socialist world live complex and sometimes contradictory situations. The Mongolian “sexual culture” and the “sexual subcultures” propose a revealing example of these gendered dynamics all around the post-socialist world, today characterized by the revival of nationalistic ideals, male chauvinist and xenophobic. The analysis of two categories of economic-sexual exchange, mixt-marriages with a foreigner and the prostitution in China, illustrates how Mongolian women use their body and their sexuality as a way of emancipation and migration. This article so highlights how this “flight of the women” corresponds to a “crisis of the virility.”
Cet article examine comment l’avènement du libéralisme a placé au cœur des recompositions socialistes les questions de genre et de sexualité. Face aux différentes injonctions qui pèsent sur elles, les femmes du monde post-socialiste vivent des situations complexes et parfois contradictoires. La « culture sexuelle » et les « sous-cultures sexuées » mongoles proposent un exemple révélateur de ces dynamiques genrées du monde post-socialiste, aujourd’hui caractérisé par le renouveau d’idéaux nationalistes, machistes et xénophobes. L’analyse de deux catégories d’échange économico-sexuel, les mariages mixtes avec un étranger et la prostitution en Chine, illustre comment les Mongoles utilisent leur corps et leur sexualité comme moyen d’émancipation et de migration. Cet article met ainsi en évidence comment cette « fuite des femmes » s’accompagne d’une « crise de la virilité ».
