Michèle Biancardini
Plus que ce dont on a réellement besoin, on achète souvent ce dont on a envie. La publicité ne s'y trompe pas qui s'emploie à susciter un besoin, à aiguiser un désir, à vaincre les raisons qui viendraient s'opposer à la tentation d'acheter. Toute prospection de marché est recherche d'un manque à combler qu'il faut cerner, interpréter, satisfaire. Premier prix de la Fondation J (qui, chaque année, attribue cent bourses contribuant aux frais d'un voyage d'études organisé autour d'un thème donné), Michèle Biancardini, de l'université Paris X - Nanterre, présente l'étude qui suit comme la tentative de mettre au jour la part de la psychologie dans la publicité du maquillage. Elle y réussit par l'analyse rigoureuse des moyens et des méthodes mis en œuvre par la marque britannique Yardley pour étendre son impact.