Maximilien Vox
Le précédent numéro de « Communication et Langages » a informé nos lecteurs du décès de Maximilien Vox, dont nous publions ci-dessous un extrait de l'ouvrage posthume, « Sous le règne des gourous » ; extrait consacré, précisément, à l'un des gourous, des maîtres qui avaient influencé Vox : au pape de la typographie de l'entre-deux-guerres, à Stanley Morison. Vox avait sinon tous les dons, du moins beaucoup : dessinateur, traducteur, écrivain, orateur de talent ; animateur de génie sachant éveiller les vocations les plus informelles (ce fut mon cas), rassemblant les meilleurs leaders de la communication graphique chaque année à Lurs. Mais Maximilen Vox était, je crois, d'abord un typographe, un homme de la lettre ; typographie et lettre étant entendues ici dans les sens les plus larges, englobant des préoccupations de nature esthétique, historique, philosophique, bref, des préoccupations humanistes. C'est pourquoi nous croyons être fidèle à cet humaniste de la typographie qu'était Vox en vous donnant à lire le chapitre de son ouvrage consacré au maître moderne en typographie qu'il vénérait, Stanley Morison. Ce texte est suivi d'une étude du caractère qui a valu la célébrité mondiale à Stanley Morison ; le Times New Roman ; c'est l'adaptation d'une conférence prononcée en 1974 en présence de Maximilien Vox, à Lurs, par John Dreyfus, autre compagnon et disciple du grand typographe anglais. F.R.