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Sylviane Burner
Pouvoir mesurer l'efficacité de la communication, ne serait-ce que sur le plan théorique, est un problème passionnant. L'auteur de l'article que nous publions ici, Sylviane Burner, est assistante, agrégée, à l'université de Metz. En 1969 et 1970, elle a effectué un travail de recherche à l'hôpital Saint- George de Londres sur le langage des schizophrènes anglais. Actuellement elle prépare un doctorat d'Etat sur le langage des psychotiques (schizophrènes et maniaques), avec étude comparée des Français et des Anglais. A partir d'une méthode établie par un chercheur américain, elle a mis sur pied un instrument d'investigation plus affiné. Cette étude du langage pathologique a déjà produit des résultats. Il apparaît, selon Sylviane Burner, que le point important n'est pas le phénomène de déstructuration du langage par un schizophrène, mais le fait qu'il le restructure autrement. L'auteur explique aussi cette méthode, sa simplicité, sa souplesse et sa validité.
