Gérard Sourd
Damien Deroubaix ne crée ni pour passer le temps, ni pour séduire. Rien d’aimable dans la sombre dramaturgie qu’il propose, aucune place pour permettre au regard de marquer une pause. Devant ses tableaux ou ses gravures, on est véritablement « saisi », voire même « cueilli », au sens pugilistique du terme : soit on affronte leur violence et le sentiment de malaise qu’ils diffusent, soit on les rejette purement et simplement.