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Marthe De la Taille-Rivero
As Michel Godet and Yves Malier rightly remind us in this issue, in their “Forum” on vocational training and apprenticeships, France is in the upper range of European states in terms of youth unemployment: more than 24% of workers aged between 15 and 24 are unemployed and the rate is one in two for those without qualifications.
This is evidence of a real failure of the French education system to help a section of its young people into work. Yet there are a host of initiatives on the fringes of the educational system proper, along the lines of the “second-chance schools” which were the product of a European initiative begun in the mid-1990s and aimed, as the name im - plies, at giving young school drop-outs who had left the education system without qualifications a second chance of social and occupational integration. On behalf of Futuribles, Marthe de La Taille-Rivero has investigated these different schools that have gradually been established in France (admitting around 15,000 young entrants in 2015). Here she describes their origins, their operating principles and the outcomes achieved. There are encouraging experiences here and a network is becoming permanently established, but it suffers from a degree of financial insecurity, despite a good reputation and having gained a significant foothold within the business world.
Comme le rappellent fort justement Michel Godet et Yves Malier dans ce numéro, dans leur forum sur la formation professionnelle et l’apprentissage, la France se situe dans la moyenne haute des États européens comptant le plus de jeunes chômeurs : plus de 24 % des actifs âgés de 15-24 ans sont au chômage et ils sont même un sur deux parmi les non-diplômés. Ceci témoigne d’un réel échec du système d’enseignement français à accompagner vers l’emploi une partie de sa jeunesse. Pourtant, des initiatives se multiplient, en marge du système classique, à l’instar des écoles de la deuxième chance, fruit d’une initiative européenne engagée au milieu des années 1990, destinées, comme leur nom l’indique, à offrir une deuxième chance d’insertion sociale et professionnelle à des jeunes « décrocheurs » sortis sans diplôme du système scolaire. Marthe de La Taille-Rivero a mené l’enquête, pour Futuribles, auprès de ces écoles différentes, qui se sont progressivement implantées sur le territoire français (environ 15000 jeunes accueillis en 2015). Elle nous en présente ici l’origine, les principes de fonctionnement et les résultats dont on peut disposer : des expériences encourageantes et un réseau en phase de pérennisation, mais que souffre d’une certaine insécurité financière malgré une bonne image et un ancrage significatif dans le monde de l’entreprise.
