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The comparative educational studies carried out by various —public or private— international bodies have led to analyses and recommendations that have had an important influence on national or sub-national education policies. This is particularly the case with the Organization for Economic Cooperation and Development. Among other things, the OECD publishes annual indicators and, every three years, the results of evaluations carried out as part of its Programme for Inter national Student Assessment (PISA), which has been profoundly influential in many countries. To which we should add, in the case of EU members, the studies and tools developed by the European Commission through its “Open Method of Coordination”. In this article, Alain Michel analyses the extent to which the impact of PISA and European recommendations are leading to a certain homogenization of educational policies and curriculums (contents, objectives, modes of assessment, coordination…). He also asks how justified the criticism of the OECD is for its allegedly over-economistic vision of education, and examines the reality of the soft power that organization might be said to exert on national education policies —a power which is, admittedly, driving towards convergence, though without as yet actually standardizing educational systems.
Les études comparatives sur l’éducation menées par diverses instances internationales, publiques ou privées, ont conduit à des analyses et recommandations ayant une influence importante sur les politiques éducatives nationales ou infranationales. C’est en particulier le cas de l’Organisation de cooperation et de développement économique (OCDE), avec notamment sa publication annuelle d’indicateurs et les évaluations menées tous les trois ans dans le cadre se son Porgramme international se suivi des acquis des élèves de 15 ans (PISA), qui a eu un profond retentissement dans de nombreux pays. Á quoi il faut ajouter, pour les pays membres de l’Union européenne, les études et les outils élaborés par la Commission européenne, à travers la “méthode ouverte de coordination”. Alain Michel analyse ici dans quelle mesure l’impact de PISA et celui des recommandations européennes conduisent à certaine homogénéisation des politiques éducatives et de ce que l’on appelle les curriculums, autrement dit les programmes d’enseignement (contenus, objectifs, modes d’évaluation, articulation…) Il examine également la pertinence des critiques adressées à l’influence d’une vision jugée trop exclusivement économiste de l’education véhiculée par ‘OCDE, et la réalité d soft power que celle-ci exercerait sur les politiques nationales d’éducation- un pourvoir que certes pousse à la convergence, mais sans uniformisation des systèmes éducatifs pour le moment.
