L’accession au trône du futur François Ier a suscité de formidables espoirs chez les humanistes, parmi lesquels Guillaume Budé. Celui-ci multiplie les hommages au jeune souverain susceptible de favoriser les lettres et les arts : vers 1518, il lui offre un manuscrit richement décoré, dépourvu de titre, qui doit servir à sa formation. Il faut attendre 1547 pour qu’il soit imprimé, soit sept ans après la mort de son auteur. Or, il se passe des choses étranges autour de cette – ou plutôt « ces » – impression(s) : elles ont fait l’objet de troublantes manipulations.