The French press is an exception in Europe. Its code of ethics relies exclusively on journalists’ individual judgment and is not regulated by a precise code of conduct that would apply to the entire profession. Existing professional charters date back to the early twentieth century, are non-binding in nature, and only very vaguely address conflicts of interests. Yet conflicts of interest are legion in the profession: examples of such wearing of two hats by journalists range from being paid for casual consulting and hosting jobs, to ministers’ romantic partners who continue to work as political journalists, to press trips. A national ethics authority is lacking in France. It is in the process of being set up.
La presse française fait exception en Europe. La déontologie ne repose que sur la conscience individuelle des journalistes et n’est régie par aucun code précis qui s’imposerait à toute la profession. Les chartes professionnelles datent des années 1900, n’ont pas de caractère contraignant et n’abordent que de façon très éloignée les conflits d’intérêts. Pourtant, ils sont légion dans la profession. Cela va des doubles casquettes de journalistes qui se font rémunérer pour de menus travaux de conseils ou d’animation aux compagnes de ministres qui restent journalistes politiques, en passant par les voyages de presse. Il manque en France une instance déontologique nationale. Elle est en voie de constitution.