Cet article a pour objet l' assainissement des finances publiques belges de 1970 à 2010. La réduction considérable du taux d' endettement belge depuis 1993 a ainsi permis une fort chute des intérêts de la dette, ceux-ci ne représentant plus que 5,8 % du PIB en 2000 contre 8,78 % en 1994. En outre, le recours aux recettes non fiscales a permis d' accroître les recettes du pouvoir central en représentant jusqu'à 13,32 % des recettes totales du pouvoir central en 2003, soit 4,1 % du PIB.