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The authors explore what the contemporary discussion on the legal good and the harm principle can offer Axel Honneth’s theory of recognition. Through Hegel and Durkheim, the reader is reminded how legal sanction – the experienced concept of positive law– powerfully actualizes the key notions of “justice” and “injustice” which are echoed in the earlier works of Honneth dealing with the negative experience of legal contempt. Somewhat regretfully, noting that Honneth’s latter works changed focus, the authors underline how his method of “normative reconstruction” could benefit from the integral character of the “legal good” as a concept possessing both an existential and an axiological dimension.
Les auteurs explorent ce que la discussion actuelle sur le « bien juridique » (legal good) et le « principe de préjudice » (harm principle) peut offrir à la théorie honnéthienne de la reconnaissance. À travers Hegel et Durkheim, ils relèvent combien la peine juridique, concept ressenti du droit positif, concrétise puissamment les notions de justice et d’injustice auxquelles font écho les premiers travaux de Honneth sur les expériences négatives de mépris juridique. Regrettant que le modèle honnéthien ait ensuite bifurqué pour envisager d’autres objets d’étude, ils expliquent comment le caractère intégral, c’est-à-dire à la fois axiologique et existentiel, de la notion de bien juridique pourrait en faire l’heureux complément de cette méthode que Honneth appelle la reconstruction normative.
