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L'auteur présente les arguments théoriques sur lesquels repose l'hypothèse de l'existence d'une relation revêtant la forme d'une courbe en dos d'âne entre le degré de centralisation des négociations de salaires et les salaires réels. II examine ensuite des prolongements du modèle de base, en se fondant également sur l'expérience pratique de différents pays, et analyse les diverses dimensions de la centralisation dans le processus de formation des salaires. L'étude des travaux empiriques sur ce sujet aboutit à des résultats mitigés. II n'y a là rien d'étonnant étant donné la diversité des effets examinés dans l'article. C'est pourquoi il est, semble-t-il, impossible de tirer des conclusions claires quant à l'action qui pourrait être menée.
