Toujours pas stabilisée, en dépit des très nombreuses initiatives léga-les adoptées en la matière, la question de l'habitat pose un problème récurrent aux autorités. C'est que loger les mal logés ne suffit pas. En-core faut-il leur permettre d'acquérir une véritable maîtrise sur le lieu de vie, ce qui implique une certaine capacité de choix et un pouvoir de gestion dans le rapport à l'habitat. N'affectionnant rien tant que les concepts tranchés et les notions clairement identifiables, notre droit occidental, frappé au coin de la rationalité cartésienne, ne prise pas volontiers cette idée évanescente (mais ô combien féconde) de maî-trise. D'où la difficulté de repérer dans notre catalogue juridique les occurrences de cette maîtrise.