Ni le pain ni l'eau ne devraient faire défaut aux six milliards de personnes que compte l'humanité aujourd'hui, aux onze qu'elle comptera demain. Mais une mauvaise répartition liée à la pauvreté d'une part, les rivalités voire les conflits pour l'accès aux ressources et la maîtrise des territoires, d'autre part, expliquent que des mil-lions de personnes se trouvent privées de pain ou d'eau. Seule une refonte de la coopéra-tion internationale fondée sur de véritables « contrats de développement » permettrait de remédier à cette iniquité porteuse de multiples dangers pour l'avenir.