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In Modern Greek the particle tha is used both as a marker of futurity (tha + present indicative) and a marker of conditionality (tha + imperfective past). The history of the former use (starting with theló + infinitive) has been well researched, but the history of tha as a counterfactual marker (starting with éthela + infinitive) has been unexamined, with some researchers assuming that the two developments are parallel. This assumption is challenged here. A close examination of Early Modern Greek vernacular texts reveals that there was strong competition among several constructions for both the future and the counterfactual. The results of both a qualitative and a quantitative analysis of the variation show that the differences between the future and counterfactual constructions are significant enough to refute the assumption of parallel development. Instead, the data indicate that the constructions began as formally similar, then underwent a period of divergence, only to converge again via the use of tha in Modern Greek = Dans le grec moderne la particule tha est utilisée pour marquer le futur (tha + indicatif) et pour marquer le mode conditionnel (tha + imparfait). Uhistoire du premier usage (commen~ant par theló + infinitif) a été bien recherchée, mais 1'histoire du tha conditionnel (commenqant par éthela + infinitif) a été relativement inexplorée. Néanmoins, quelques analystes ont supposé que les deux développements sont paralléles. Cette supposition est contestée ici. Un examen des textes vernaculaires en grec médiéval indique qu'il y avait forte compétition entre plusieurs constructions pour le futur et le conditionnel. Les résultats d'une analyse qualitative et quantitative de cette variation montre que les différences entre le futur et le conditionnel sont assez significatives pour réfuter Fhypothése du développement paralléle. Au lieu de cela, les données indiquent que ces constructions ont commencé comme constructions qui étaient semblables formellement, puis ils ont subi une période de divergence. En fin, alors, ils ont converge encore en tha en grec moderne
