Pour étudier la réduction des inégalités, l’approche dite « élargie » de la redistribution développée récemment à l’Insee prend en compte, en plus des prélèvements directs et les prestations monétaires servant à la mesure des inégalités monétaires, les transferts opérés par les services publics. La réduction des inégalités selon cette approche est deux fois plus importante que dans l’approche usuelle de la redistribution, c’est-à-dire monétaire (Accardo et al., 2021). Les services publics (éducation et santé, notamment) y contribuent à hauteur de 50 %. Les ménages les plus modestes et les plus âgés en sont les principaux bénéficiaires.