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Research ethics committees first appeared in the Anglo-Saxon biomedical field. They are now progressively emerging in French management and organization studies. This essay reviews what we know about these committees and discusses how they might be imported into our discipline. We first introduce their history and their implementation in various countries, which we illustrate with two case studies from Australia and France. We then examine the many criticisms directed toward these committees. Advocating for a research ethics based on researchers’ individual, collective and professional reflexibilities, this essay concludes by proposing an alternative model that balances them and the neces¬sary procedures that have to be put in place.
D’abord issus du domaine biomédical anglo-saxon, les comités d’éthique de la recherche commencent à émerger dans les sciences de gestion françaises. Cet article propose de faire un point sur ce que l’on sait de ces comités et d’offrir des pistes de réflexion quant à leur importation dans notre discipline. Les auteurs présentent en premier lieu leur histoire avant de faire le point sur leur fonctionnement dans différents pays, fonctionnement qu’ils illustrent notamment à travers deux retours d’expérience en Australie et en France. Ils énoncent ensuite les multiples critiques émises à leur encontre. Défendant la thèse d’une éthique de la recherche fondée sur la réflexivité (individuelle, collective et professionnelle) des chercheurs, ils concluent en proposant un modèle alternatif qui permette un juste équilibre entre cette réflexivité et les nécessaires procédures à mettre en place.
