Les sciences de gestion sont très en retrait dans l’étude intrinsèque des organisations terroristes alors même que leur apport peut s’avérer essentiel. L’étude de l’État islamique permet de mesurer leur capacité à analyser intiment une organisation jihadiste et les résultats apparaissent encourageants en ce qu’ils permettent d’en établir, pour la première fois, une cartographie organisationnelle assez exhaustive au travers notamment du recours aux théories des parties prenantes et néo-institutionnelle.
Management sciences are very much behind in the intrinsic study of terrorist organizations, even though their contribution may be essential. The study of the Islamic State allows us to measure their capacity to analyze a jihadist organization in detail and the results appear encouraging in that they allow us to establish, for the first time, a fairly exhaustive organizational map notably through the use of stakeholder and neo-institutional theories.