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This article studies an external and legal audit mechanism specific to cooperatives and raises the issue of its quality as part of the continuity of Power's critical work (2000, 2003a, 2003b; Tremblay et Malsch, 2012). The theoretical grid used to analyze the nature and design of this new form of audit is based on Power's (2003b) definition of compromises on which the quality of an audit should be based. Based on a thematic content analysis of the speeches of cooperative auditors and auditees, this work shows how the practice of cooperative auditing comes down to two structuring compromises. It makes recommendations to auditors and legislator to improve audit quality.
Cet article1 étudie l’audit coopératif et pose la problématique de sa qualité en s’inscrivant dans la continuité des travaux critiques sur la société de l’audit (Power, 2000, 2003a, 2003b ; Tremblay et Malsch, 2012). La grille théorique utilisée pour analyser la nature et le design de cette nouvelle forme d’audit s’appuie sur la définition de Power (2003b) des compromis sur lesquels un audit de qualité doit se fonder. Basé sur une analyse de contenu thématique des discours des auditeurs coopératifs et des coopératives auditées, ce travail montre comment la pratique de l’audit coopératif se décline en deux compromis structurants. Il formule des recommandations afin d’améliorer la qualité de l’audit coopératif.
