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Ce travail analyse le départ des réservistes et des volontaires français résidant au Chili qui, en août 1914, au tout début de la Première Guerre mondiale, partirent se battre sur le front européen. On y observe comment, dans ce pays sud-américain, les autorités françaises prennent le contrôle des associations de la colonie et organisent le recrutement et l’arrière-garde civile. Nous considérons que, dans le contexte chilien de l’époque, l’identité européenne est de première importance puisqu’elle justifie le départ d’un nombre important de membres de la colonie française qui décident de s’engager dans un conflit situé à des milliers de kilomètres de leur lieu de résidence.
