J. Hamet
Le nombre de sociétés européennes cotées à l�étranger a diminué de 36 % entre 1998 et 2012. Si certains retraits sont liés à une fusion, d�autres traduisent un repli vers le marché domestique. Pourtant, bien que la mondialisation des marchés ait souvent été invoquée pour justifier les retraits, les investisseurs semblent toujours réticents à détenir des actions étrangères. Dans cet article, les nombreuses théories sur la double cotation sont revisitées à travers l�hypothèse de la rationalité limitée afin d�offrir un nouvel angle de réflexion sur le sujet.